Un traitement d’association avec le darolutamide peut-il retarder la progression du carcinome prostatique métastatique résistant à l’hormonothérapie?

SAKK 08/23

Investigateur/investigatrice chargé·e de la coordination

Richard Cathomas
Prof. Dr. med.
Richard
Cathomas
Kantonsspital Graubünden
+41 81 256 66 95

En Suisse, environ 6000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année, ce qui en fait l’affection maligne la plus fréquente chez l’homme. Malgré d’importants progrès médicaux dans le traitement de la maladie au cours des dernières décennies, le carcinome prostatique métastatique résistant (ne répondant plus) à l’hormonothérapie antiandrogénique demeure incurable. On poursuit donc les recherches pour trouver de nouvelles options thérapeutiques.

Le darolutamide est un principe actif qui se lie au récepteur des androgènes sur les cellules prostatiques cancéreuses et inhibe ainsi l’effet stimulateur de croissance de la testostérone. Doté d’un bon profil de tolérance, il est autorisé en Suisse comme dans l’UE pour le traitement du cancer de la prostate à un stade précoce.

L’étude précédente, SAKK 08/16, a démontré que le darolutamide est efficace chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à l’hormonothérapie lorsqu’il est pris en traitement d’entretien, après la chimiothérapie. Cette nouvelle étude SAKK 08/23 évalue si l’efficacité se confirme, voire se renforce, quand le darolutamide est utilisé d’entrée de jeu, en complément du traitement standard, ainsi qu’en traitement d’entretien.

Les résultats thérapeutiques obtenus chez les 81 patients du groupe expérimental seront comparés avec ceux obtenus chez les 81 patients du groupe témoin recevant uniquement le traitement standard, sans darolutamide. La répartition des participants entre les deux groupes s’effectue au hasard. Au total, 162 patients participent à l’étude.

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