On ne savait pas non plus si ces effets secondaires pouvaient éventuellement être à un tel point néfastes qu’une irradiation à une dose supérieure ne serait pas pertinente.
L’antigène prostatique spécifique (PSA) est une substance produite dans la prostate. Chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate, le taux de PSA dans le sang est fréquemment accru. Après le retrait de la tumeur, le taux de PSA diminue.
Si les examens de contrôle après l’ablation de la prostate mettent en évidence une nouvelle élévation du taux de PSA, cela indique que des cellules cancéreuses sont de nouveau présentes dans le corps. Une telle récidive peut également survenir des années après la prostatectomie. Lorsque les cellules tumorales se trouvent uniquement sur le site initial du cancer de la prostate , la zone est traitée par irradiation.
La dose de rayons utilisée dans un tel cas est variable en fonction de l’établissement hospitalier. Jusqu’à présent, on ne savait pas si une dose supérieure de rayons était plus efficace qu’une dose plus faible. En règle générale, une dose plus élevée est en tout cas associée à davantage d’effets secondaires. Or, on ne savait pas non plus si ces effets secondaires pouvaient éventuellement être à un tel point néfastes qu’une irradiation à une dose supérieure ne serait pas pertinente.
L’étude SAKK 09/10 a donc examiné ces questions en suspens.