Les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules de stade III peuvent suivre un traitement à visée curative. Le taux de récidive reste toutefois élevé. L’étude SAKK 16/18 vise à évaluer si une immunothérapie et une radiothérapie en complément du traitement standard peuvent conduire à une amélioration du pronostic.
Pour les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) de stade III (NSCLC localement avancé), il existe différentes options thérapeutiques. En Suisse, le traitement standard consiste en une chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une opération visant à retirer la tumeur. Or, malgré la visée curative de ce traitement, la plupart des patients présentent une récidive. Le taux de survie à cinq ans n’est par conséquent que de 12% à 41%.
Une immunothérapie et une radiothérapie supplémentaires permettent-elles d’améliorer le pronostic?
L’étude SAKK 16/18 vise à évaluer si une immunothérapie pré-opératoire supplémentaire par l’anticorps anti-PD-L1 durvalumab administrée en association avec une radiothérapie peut conduire à une amélioration du pronostic. L’immunothérapie et la radiothérapie ont lieu en complément du traitement standard (chimiothérapie néoadjuvante et opération). Peuvent participer à l’étude
90 patient-e-s atteint-e-s d’un NSCLC de stade III localement avancé (N2).
Un suivi à vie
Le traitement à l’étude sera suivi d’une phase de suivi au cours de laquelle des contrôles réguliers seront menés: