Chaque année, on compte environ 450 nouveaux cas de cancer des testicules en Suisse. C’est même le type de cancer le plus fréquent chez les hommes âgés de 18 à 35 ans. En règle générale, les séminomes se traitent efficacement à un stade précoce.
Après l’intervention chirurgicale de la tumeur primitive, le traitement standard adjuvant d’un séminome de stade IIA ou IIB se compose d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie. Habituellement, ces deux traitements standard ne sont pas associés. Ils sont extrêmement efficaces mais intensifs, et comportent un risque d’effets secondaires à plus long terme tels qu’une altération des vaisseaux, des reins, de l’intestin ou de l’oreille interne, ainsi que le développement d’un autre cancer.
Pour des patients souvent jeunes, il est particulièrement judicieux de réduire au maximum le risque de survenue de tels effets secondaires. C’est pourquoi l’étude SAKK 01/18 examine une nouvelle stratégie thérapeutique, à savoir l’association de radiothérapie et de chimiothérapie, à l’intensité nettement moins élevée pour chacune d’elle. Cette combinaison vise à obtenir des taux élevés de contrôle local de la tumeur (au travers de la radiothérapie) et à éliminer des micrométastases (au moyen de la chimiothérapie). Concrètement, l’étude doit permettre d’examiner l’effet du traitement à l’étude sur la qualité de vie des patients.
Environ 135 patients participeront à l’étude.